Histoires de réussite

Célébration des histoires de réussite

Des championnes de l'émancipation économique des femmes

 

Melissa Shin Canada

Directrice de la rédaction | Média | Petite entreprise

Quels sont les trois avantages que vous avez retirés de votre participation au programme de mentorat?

J’ai aimé avoir la chance d’apprendre les défis commerciaux pour quelqu’un qui travaille dans une économie que je ne connais pas (comme l’Indonésie) et les différentes aides locales auxquelles ma protégée a accès.

J’ai également apprécié la possibilité d’entendre parler des difficultés d’un chef d’entreprise et de les aborder ensemble. Il était gratifiant de voir la progression de l’idée à la solution. Le fait de nous rencontrer toutes les deux semaines nous a permis de rester informées et sur la bonne voie.

J’ai eu l’occasion d’exercer des muscles stratégiques que je n’utilise pas tous les jours dans mon travail. J’en ai également appris davantage sur un domaine dans lequel je ne travaille pas : le commerce de détail. C’était encourageant de savoir que certaines idées et certains cadres peuvent avoir une pertinence internationale. J’ai également été mise au défi de mettre de côté mes hypothèses sur le fonctionnement de l’industrie qui étaient basées sur ce que je connais du commerce de détail nord-américain.

Quelle est l’une des principales leçons que vous avez tirées du programme de mentorat?

L’une des principales leçons du programme de mentorat est que j’ai été impressionnée par l’énergie, la vision et le succès actuel de ma protégée. Il peut être très intimidant de se voir demander d’aider quelqu’un qui est déjà prospère, surtout si vous êtes vous-même encore en pleine croissance professionnelle. Cependant, c’est aussi inspirant et amusant de travailler sur des énigmes et des défis au-delà de l’essentiel. Il y a eu des moments où je ne savais pas si j’avais quelque chose à offrir à ma protégée, car elle avait déjà tellement de succès. J’encourage les mentors à passer outre ce sentiment et à continuer à poser des questions approfondies. Souvent, les mentorées n’ont pas de tiers à qui parler et elles savent probablement déjà ce qu’elles veulent faire, elles ont juste besoin d’en parler. Il y a beaucoup de valeur à être cette oreille et je sais que ma protégée a aimé que j’écoute et que je pose des questions.

Si vous deviez recommander ce programme de mentorat à quiconque, quel conseil lui donneriez-vous, comme mentor ou mentorée?

Mon conseil pour les futurs mentors, en particulier ceux qui travaillent avec une mentorée dont vous ne connaissez pas la culture, est d’essayer de trouver un terrain d’entente tout en respectant et en apprenant à connaître la situation unique de votre mentorée. Faites des recherches sur l’industrie, le lieu, la culture et la religion de votre protégée, entre autres choses. Soyez au courant des nouvelles locales, des vacances et des enjeux qui sont importants pour elle. Attendez-vous à apprendre autant de votre protégée qu’elle apprendra de vous et n’adoptez pas un point de vue centré sur l’occident.

Il est également important d’être un auditeur actif et de résister à l’impulsion d’essayer de résoudre les problèmes de votre protégée ou de lui donner les réponses. Cela est particulièrement important dans une situation interculturelle, car votre protégée connaîtra mieux que quiconque les options, les limites et les possibilités de son secteur d’activité. Posez-lui plutôt des questions approfondies et demandez-lui d’expliquer ses décisions autant que possible. Prenez des notes et assurez un suivi lors des séances suivantes sur les questions qu’elle a soulevées.

Enfin, soyez patient avec la technologie et la barrière linguistique potentielle. Vous voudrez connaître l’argot, les idiomes et les références culturelles des deux côtés, mais poser des questions sur ces mots ou ces expressions peut ouvrir une riche expérience d’apprentissage pour les deux parties.